Se lancer dans pour investir dans l’immobilier, c’est un peu comme construire sa première maison : on sait qu’on veut le faire, mais par où commencer ? Entre les statuts juridiques qui donnent le tournis, les démarches administratives interminables et les investissements à prévoir, créer sa société immobilière peut vite ressembler à un parcours du combattant. Pourtant, avec les bonnes clés en main et une feuille de route claire, transformer cette ambition en réalité devient un projet tout à fait accessible.

Que vous rêviez de devenir investisseur en logement meublé, agent immobilier indépendant, marchand de bien, promoteur ou gestionnaire de biens locatifs, la création d’une structure juridique adaptée reste votre première pierre à l’édifice. On décortique ensemble toutes les étapes pour créer sa société selon votre projet l’immobilier : du choix crucial du statut juridique aux premiers pas sur le terrain, en passant par les pièges à éviter et les astuces qui font la différence.

Pourquoi créer une société pour se lancer dans l’immobilier ?

Avant de foncer tête baissée dans les démarches administratives, posons-nous la vraie question : pourquoi passer par la case “création de société” ? Car oui, techniquement, on peut exercer certaines activités immobilières en tant qu’auto-entrepreneur ou même particulier (pour la location de logements entre particuliers. Mais voilà, cette solution montre vite ses limites.

D’abord, créer une société pour son activité immobilière, c’est protéger son patrimoine personnel. En cas de pépin (et dans l’immobilier, ça peut arriver), vos biens personnels restent à l’abri derrière le bouclier de votre société. Résultat : vous dormez plus tranquille, et votre conjoint aussi !

Ensuite, parlons crédibilité. Face à une banque pour obtenir un prêt ou face à des investisseurs potentiels, une SARL ou une SAS inspire davantage confiance qu’un statut d’auto-entrepreneur. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 78% des professionnels de l’immobilier exercent sous forme de société, et ce n’est pas un hasard.

Sans oublier l’optimisation fiscale ! Avec une société, vous pouvez déduire bien plus de charges qu’en nom propre : véhicule professionnel, frais de prospection, formations… En clair, chaque euro investi dans votre activité devient déductible.

Les différents statuts juridiques pour une société immobilière

Choisir son statut juridique, c’est un peu comme choisir les fondations de sa maison : ça conditionne tout le reste. Dans l’immobilier, certains statuts sortent clairement du lot, chacun avec ses avantages et ses contraintes spécifiques.

La SARL : le choix de la sécurité

La SARL reste le statut préféré des professionnels de l’immobilier qui débutent. Pourquoi ? Parce qu’elle offre un équilibre parfait entre protection et flexibilité. Avec un capital social minimum de 1€ (même si on conseille plutôt de partir sur 1 000€ pour être crédible), vous pouvez vous lancer seul ou à plusieurs.

Les avantages sont nombreux : responsabilité limitée aux apports, possibilité d’opter pour l’impôt sur le revenu pendant 5 ans, régime social du gérant majoritaire plutôt avantageux (environ 45% de charges contre 70% pour un salarié). Attention toutefois : en SARL, les décisions importantes nécessitent des assemblées générales, même si vous êtes seul. Un peu contraignant, mais c’est le prix de la sécurité juridique.

La SAS : la flexibilité avant tout

La SAS séduit de plus en plus les entrepreneurs immobiliers ambitieux. Sa grande force ? Une liberté statutaire quasi-totale. Vous rédigez vos statuts comme vous l’entendez, organisez la gouvernance selon vos besoins, et pouvez facilement faire entrer de nouveaux investisseurs.

Monsieur Martin, promoteur immobilier à Lyon, témoigne : “J’ai choisi la SAS car je savais que j’aurais besoin de lever des fonds rapidement. En 18 mois, j’ai pu faire entrer trois investisseurs sans toucher à la structure de gouvernance. Impossible en SARL !” Le revers de la médaille ? Le président de SAS est assimilé salarié, donc des charges sociales plus élevées (environ 70% du net).

La SCI : pour l’investissement locatif

Si votre projet consiste principalement à acheter et louer des biens, la SCI devient incontournable. Elle permet de détenir et gérer un patrimoine immobilier à plusieurs, tout en facilitant la transmission. Mais attention, la SCI n’est pas adaptée pour une activité d’agent immobilier ou de marchand de biens !

Les SCI existent sous deux formes différentes : la SCI à l’IS et la SCI à l’IR (IR = opter pour l’impôt sur le revenu). Notre conseil ? Pour moins de 50 000€ de revenus locatifs annuels, restez à l’IR. Au-delà, l’IS devient souvent plus intéressant, surtout si vous réinvestissez les bénéfices.

Le statut de marchand de biens : un métier à part, une fiscalité spécifique

Si tu achètes pour revendre, tu n’es plus dans de l’investissement locatif classique : tu entres dans le monde très particulier des marchands de biens. Et là, le choix du statut juridique est stratégique, car il impacte directement ta fiscalité, tes marges et ta crédibilité auprès des banques.

La SAS et la SARL restent les deux véhicules les plus utilisés. Pourquoi pas une SCI ? Parce qu’elle est interdite (et surtout inadapté fiscalement) pour une activité commerciale comme l’achat-revente. En marchand de biens, tu vas être soumis à la TVA immobilière, aux droits de mutation réduits, et à une fiscalité sur le bénéfice beaucoup plus proche du commerce que du patrimoine.

Côté social, c’est comme pour toutes les SAS : charges plus élevées, mais meilleure image bancaire et plus grande souplesse pour faire entrer de nouveaux partenaires ou investisseurs.
Côté SARL, les charges sociales plus faibles peuvent être un atout si tu veux maximiser tes marges personnelles, mais la rigidité statutaire peut devenir un frein si tu prévois plusieurs opérations en parallèle.

Le statut LMNP : une option redoutablement efficace pour louer en meublé

Malgré les évolutions constante au sien de la lois finance française, le Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) n’est pas un statut juridique, mais un régime fiscal extrêmement avantageux pour ceux qui souhaitent se constituer un complément de revenus locatifs sans monter une structure complexe.

Le LMNP s’adresse aux particuliers qui louent un ou plusieurs biens meublés, avec deux grands atouts :
1. Le régime réel permet d’amortir le bien, le mobilier et les travaux → ce qui réduit drastiquement l’imposition (dans la plupart des cas, tu ne paies aucun impôt pendant plusieurs années).
2. Les loyers restent imposés dans la catégorie BIC, beaucoup plus flexible que les revenus fonciers.

Le LMNP peut être utilisé en direct (à ton nom), ou via une SARL de famille, mais jamais via une SCI à l’IR (incompatibilité avec l’activité commerciale de location meublée).

Ce statut est idéal si tu veux optimiser un appartement en ville, exploiter un studio étudiant ou générer un cash-flow rapide sur un bien déjà meublé. Attention toutefois : dépasser les seuils du LMNP peut t’amener automatiquement vers le statut LMP (Loueur en Meublé Professionnel), avec un tout autre régime fiscal et social.

Le statut LMP : puissance fiscale, mais obligations renforcées

Le Loueur en Meublé Professionnel (LMP) représente le “niveau supérieur” du LMNP. On y bascule automatiquement dès que deux conditions sont réunies :
– Les revenus locatifs meublés dépassent 23 000 € par an,
– Ces revenus sont supérieurs aux autres revenus du foyer fiscal.

Contrairement au LMNP, le LMP n’est plus considéré comme une simple activité patrimoniale : c’est une activité professionnelle à part entière, avec des implications fiscales et sociales importantes.

Les avantages ? Ils sont loin d’être négligeables : Déficits imputables sur le revenu global, sans limite (là où le LMNP est plus restrictif), éxonération possible d’impôt sur la plus-value après 5 ans d’activité, sous conditions de recettes, possibilité d’amortissement du bien (hors terrain), du mobilier et des travaux, ce qui réduit fortement le bénéfice imposable….

Mais le LMP vient aussi avec des contraintes comme l’affiliation obligatoire à l’URSSAF / Sécurité Sociale des Indépendants, donc charges sociales plus élevées, des obligations comptables renforcées, proches d’une activité commerciale, une imposition dans la catégorie BIC professionnel, avec un formalisme accru.

On voit souvent des investisseurs y basculer “malgré eux” lorsqu’un parc locatif meublé devient trop rentable ce qui, soyons honnêtes, est plutôt un bon problème.

Comment créer sa société pour se lancer dans l’immobilier : les étapes clés

Maintenant qu’on a choisi notre statut, passons aux choses sérieuses : la création concrète de votre société immobilière. Un processus en 7 étapes qui, bien préparé, peut être bouclé en moins de deux semaines.

Étape 1 : Rédiger les statuts

Les statuts, c’est l’ADN de votre société. Ils définissent tout : objet social, répartition du capital, pouvoirs des dirigeants… Pour une activité immobilière, l’objet social doit être rédigé avec précision mais rester assez large pour évoluer. Par exemple : “Transaction immobilière, gestion locative, conseil en investissement immobilier et toutes activités connexes”.

Un piège classique ? Oublier de prévoir les activités futures. Si vous commencez par la transaction mais envisagez la gestion locative plus tard, intégrez-le dès maintenant. Modifier les statuts coûte entre 400 et 800€ à chaque fois !

Étape 2 : Constituer le capital social

Le capital social, c’est votre carte de visite financière. Techniquement, 1€ suffit, mais soyons honnêtes : quelle image ça donne face à un banquier ? Pour une activité immobilière, on recommande minimum 5 000€ en SARL et 10 000€ en SAS. Ça rassure les partenaires et facilite l’obtention de garanties financières.

Vous pouvez apporter du cash (apport en numéraire) ou des biens (apport en nature). Un ordinateur, un véhicule, même un portefeuille clients peut constituer un apport. Mais attention : au-delà de 30 000€ d’apports en nature, un commissaire aux apports devient obligatoire (comptez 1 500€ minimum).

Étape 3 : Domicilier l’entreprise

Trois options s’offrent à vous pour domicilier votre société immobilière. La plus économique ? Votre domicile personnel, au moins pour démarrer. C’est gratuit et parfaitement légal, même en location (sauf clause contraire dans le bail).

La société de domiciliation représente une alternative intéressante : entre 30 et 150€/mois selon les services, vous obtenez une adresse prestigieuse et souvent des services annexes (réception du courrier, salles de réunion). Enfin, le local commercial devient pertinent si vous recevez régulièrement des clients. Comptez minimum 500€/mois pour un petit bureau en périphérie, le double en centre-ville.

Étape 4 : Publier l’annonce légale

Passage obligé mais rapide : la publication d’une annonce légale. Cette formalité informe officiellement de la création de votre société. Coût : entre 150 et 250€ selon le département et la longueur du texte. Notre astuce ? Utilisez les plateformes en ligne spécialisées, c’est 30% moins cher qu’en passant directement par le journal.

Étape 5 : Déposer le dossier au greffe

Le grand moment ! Direction le guichet unique (anciennement CFE) avec votre dossier complet. Depuis 2023, tout se fait en ligne sur le site du guichet unique. Les frais de greffe s’élèvent à environ 40€ pour une SARL et 70€ pour une SAS. Prévoyez aussi les frais de dépôt des actes (environ 200€).

Le dossier comprend : statuts signés, attestation de dépôt du capital, justificatif de domiciliation, pièce d’identité du dirigeant, déclaration de non-condamnation… La moindre pièce manquante et c’est le rejet assuré ! Notre conseil : utilisez la checklist officielle du greffe, elle vous sauvera la mise.

Étape 6 : Obtenir le Kbis

Sous 48 à 72h (si tout va bien), vous recevez le Saint Graal : votre extrait Kbis. C’est la carte d’identité officielle de votre société, indispensable pour ouvrir un compte bancaire professionnel, souscrire des assurances, signer des mandats… Bref, pour exister dans le monde des affaires !

Étape 7 : Les démarches spécifiques à l’immobilier

L’immobilier, ce n’est pas n’importe quel secteur. Des obligations spécifiques vous attendent selon votre activité. Pour la transaction immobilière, la carte professionnelle (carte T) est obligatoire. Conditions : diplôme adapté (BTS professions immobilières, licence en droit…) ou 3 ans d’expérience, garantie financière de 110 000€ minimum, assurance RCP.

Pour la gestion locative, c’est la carte G qu’il vous faut, avec une garantie financière calculée selon les fonds gérés. Les marchands de biens, eux, n’ont pas besoin de carte mais doivent s’inscrire au RCS avec la mention “marchand de biens”.

Les obligations légales et réglementaires

Créer sa société immobilière, c’est aussi accepter un cadre réglementaire strict. Normal, on manipule le bien le plus précieux des Français : leur logement ! Ces obligations peuvent paraître lourdes, mais elles protègent autant vos clients que votre business.

La carte professionnelle : votre sésame

Sans carte pro, impossible d’exercer légalement comme agent immobilier ou gestionnaire. La demande se fait auprès de la CCI de votre département. Délai moyen : 2 mois. Coût : environ 160€ plus les frais de dossier. Le renouvellement intervient tous les 3 ans, avec obligation de formation continue (14h/an ou 42h/3 ans).

Madame Dubois, agent immobilier à Bordeaux, partage son expérience : “J’ai sous-estimé le temps nécessaire pour obtenir ma carte T. Résultat : 3 mois de retard sur mon planning de lancement. Mon conseil ? Anticipez la demande dès la création de la société, même si vous n’êtes pas encore prêt à démarrer.”

Les assurances obligatoires

L’assurance RCP (Responsabilité Civile Professionnelle) n’est pas une option, c’est une obligation légale. Elle vous couvre en cas d’erreur, omission ou conseil défaillant. Comptez entre 800 et 2 500€/an selon votre chiffre d’affaires prévisionnel et vos activités.

La garantie financière protège les fonds que vous détenez pour vos clients (loyers, charges, fonds de commerce…). Son montant minimum : 110 000€ pour la transaction, 30 000€ pour la gestion locative. Deux options : la caution bancaire (environ 1% du montant garanti/an) ou l’adhésion à une caisse de garantie professionnelle (cotisation selon le CA).

Les obligations comptables

Tenir une comptabilité rigoureuse n’est pas qu’une question légale, c’est votre tableau de bord pour piloter l’activité. En société, la comptabilité d’engagement devient obligatoire : on enregistre les créances et dettes dès leur naissance, pas seulement les flux de trésorerie.

Un expert-comptable coûte entre 150 et 400€/mois pour une petite structure, mais c’est un investissement rentable. Il optimise votre fiscalité, sécurise vos déclarations et vous fait gagner un temps précieux. Sans compter qu’en cas de contrôle fiscal, sa présence rassure l’administration.

Le budget nécessaire pour créer sa société immobilière

Parlons argent, car créer sa société pour se lancer dans l’immobilier nécessite un investissement initial conséquent. Entre les frais incompressibles et les dépenses stratégiques, mieux vaut avoir une vision claire du budget nécessaire.

Les frais de création pure

Pour la création de la société elle-même, comptez entre 500 et 1 500€ selon que vous faites tout seul ou que vous passez par un professionnel. Le détail ? Rédaction des statuts (0€ si vous utilisez un modèle, 500 à 1 500€ avec un avocat), annonce légale (150-250€), frais de greffe (240-270€), éventuellement commissaire aux apports (1 500€ minimum).

Notre astuce pour économiser ? Les plateformes juridiques en ligne proposent des packs création entre 99 et 399€ tout compris. C’est 60% moins cher qu’un avocat, et largement suffisant pour une structure simple.

Les frais spécifiques à l’immobilier

C’est là que la facture s’alourdit ! La carte professionnelle et ses annexes représentent un budget conséquent :

  • Carte T ou G : 160€
  • Garantie financière : 1 100 à 3 000€/an selon le montage
  • Assurance RCP : 800 à 2 500€/an
  • Formation obligatoire (si pas de diplôme) : 1 500 à 3 000€
  • Adhésion à un réseau ou franchise (optionnel) : 5 000 à 50 000€

Au total, prévoyez entre 8 000 et 15 000€ pour démarrer sereinement votre activité immobilière en société. Ça peut paraître élevé, mais rappelez-vous qu’une seule transaction immobilière sur un bien à 250 000€ vous rapporte environ 7 500€ de commission. Le retour sur investissement peut être très rapide !

Le fonds de roulement

N’oubliez pas le nerf de la guerre : la trésorerie pour tenir les premiers mois. Dans l’immobilier, les revenus peuvent mettre du temps à arriver. Entre la prospection, la signature du mandat, la vente et l’encaissement de la commission, comptez facilement 3 à 6 mois.

Prévoyez au minimum 6 mois de charges fixes : loyer du bureau (si applicable), salaire minimum, charges sociales, frais de déplacement, marketing… Pour un agent immobilier solo, on tourne autour de 15 000 à 20 000€ de fonds de roulement. Mieux vaut voir large que de se retrouver étranglé financièrement au bout de 3 mois !

Les erreurs à éviter absolument

Après avoir accompagné des dizaines de créateurs dans l’immobilier, on a identifié les erreurs qui reviennent systématiquement. Les connaître, c’est déjà les éviter !

Sous-estimer les délais administratifs

L’erreur classique du débutant : croire qu’on peut créer sa société et démarrer dans la foulée. La réalité ? Entre la création de la société, l’obtention de la carte pro, l’ouverture du compte bancaire et la mise en place des assurances, comptez minimum 2 à 3 mois avant d’être opérationnel.

Notre conseil : lancez toutes les démarches en parallèle, pas en séquentiel. Pendant que le greffe traite votre dossier, préparez votre demande de carte pro. Pendant que la CCI l’examine, négociez vos assurances. Vous gagnerez facilement 4 à 6 semaines !

Négliger le business plan

Trop d’entrepreneurs se lancent avec une vague idée de leur modèle économique. Résultat : ils découvrent trop tard que leur activité n’est pas rentable. Un business plan solide, ce n’est pas qu’un document pour la banque, c’est votre feuille de route.

Combien de transactions pour atteindre l’équilibre ? Quel prix de vente moyen viser ? Quelle zone géographique couvrir ? Ces questions méritent des réponses chiffrées et réalistes. Un agent immobilier débutant réalise en moyenne 8 à 12 transactions la première année. À 5 000€ de commission moyenne, faites le calcul…

Oublier la formation continue

L’immobilier évolue constamment : nouvelles réglementations (loi ALUR, loi Climat…), nouveaux outils digitaux, nouvelles attentes clients… Se former en continu n’est pas qu’une obligation légale (14h/an), c’est une nécessité business.

Les formations ne manquent pas : webinaires gratuits des réseaux, formation dédiées aux marchands de biens, MOOC spécialisés, formations CCI… Budget annuel recommandé : 1 000 à 2 000€. C’est un investissement, pas une dépense. Un agent formé aux dernières techniques de home staging ou de visite virtuelle se démarque immédiatement de la concurrence.

Conclusion : votre société immobilière, c’est maintenant !

Créer sa société pour se lancer dans l’immobilier, on l’a vu, n’a rien d’un simple formulaire à remplir. Entre le choix du statut juridique, les démarches administratives, les obligations légales et le budget nécessaire, le chemin peut sembler exigeant. Pourtant, rappelez-vous : chaque investisseur, chaque marchand de biens, chaque loueur meublé ) qu’il soit LMNP ou LMP – aujourd’hui prospère est passé par les mêmes étapes.

La clé du succès ? Une préparation méticuleuse et une vision claire de votre modèle économique. Avec un budget global de 15 000 à 25 000 € (création + fonds de roulement), environ 3 mois de démarches et une bonne dose de détermination, votre structure peut voir le jour et devenir un véritable accélérateur de croissance, que vous visiez l’achat-revente, la location meublée optimisée ou l’investissement long terme.

Le marché français reste attractif, avec plus d’un million de transactions par an et des niches très actives : rénovation rapide pour les marchands de biens, forte demande en meublé pour les LMNP, avantages fiscaux puissants pour les LMP. Les opportunités existent pour ceux qui s’équipent d’un cadre juridique solide et d’une organisation claire.

Alors, prêt à franchir le pas ? Avec la hausse des taux, un marché plus technique et des propriétaires en quête de professionnels fiables, c’est le moment idéal pour structurer votre activité et passer à l’action.

Et lorsque viendra le temps d’aménager vos bureaux, vos lots pilotes ou de décorer vos airbnb que vous mettrez en valeur, l’équipe Ynspir sera là pour sublimer vos espaces. Parce qu’un projet immobilier réussi, professionnel ou résidentiel, commence toujours par une vision forte… puis un design à la hauteur.